Cette quinquagénaire condamnée pour harcèlement de son avocat ne s’est pas montrée très maligne… Les juges de la Cour n’ont pas bronché en constatant que rien n’avait changé dans sa manière de s’exprimer. Et elle s’est retrouvée enfermée à Domenjod pour plus longtemps que prévu
En fait, Lors de son deuxième procès, Soraya Q. a nié toutes les accusations qui lui ont été faites par les magistrats. Elle était représentée par Me B., entre 2017 et 2019, lors d’une affaire immobilière. Puis, Elle a réfuté un à un tous les arguments présentés par les juges. Il y a eu un temps où il se laissait berner par cette cliente qui venait sans cesse au cabinet et payait sa dette à petites doses. Elle était si exaspérante qu’il avait fini par renoncer à une partie de ses honoraires. Chaque fois qu’elle passait, elle nous faisait vivre un véritable calvaire.
Un soir, l’avocat avait fait une bien mauvaise surprise en allant se garer dans le parking souterrain : la cliente était là, nez à nez avec lui. Elle ne connaissait personne d’autre dans l’immeuble, et cette rencontre n’était que le début d’une série de perturbations régulières. Me Guillaume Mayer, l’avocat du plaignant, le répète inlassablement : « Elle était là pour lui ». Soraya Q. a été jugée et, en reconnaissant sa culpabilité lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a écopé de 3 mois de prison avec sursis pour les faits imputés.
Malgré les mises en garde, les harcèlements presque quotidiens qu’elle subissait se sont poursuivis
Alors, Cette fois chez un cabinet d’avocats. Madame attendait de pied ferme « sa proie » au volant de sa voiture, ou encore en poste dans la rue. Eh bien, ça c’est une histoire à raconter. Sixty messages téléphoniques, chaque fois une citation différente. Une plainte a été déposée et la partie mise en cause était sous contrôle judiciaire pour son procès pénal.
En fait, Soraya Q. avait pris ses responsabilités à la légère et s’était retrouvée en prison. Elle a comparu devant le tribunal, en détention, et avait l’air très perturbée. Le tribunal avait décidé de six mois de prison et un mandat de dépôt, mais elle a fait appel, alléguant un complot.
Cette dernière, ce jeudi, est apparue toujours aussi troublée et ne semblait pas s’être remise en question malgré les soins auxquels elle s’était soumise durant sa détention.
Soraya Q. a toujours refusé de se faire examiner psychologiquement. Ce qui veut dire que personne ne pourra jamais vraiment savoir ce qui se cache derrière. Une telle expertise aurait pu l’aider à mieux se comprendre, mais elle a refusé.
Enfin, La cour a entièrement suivi les réquisitions du parquet général. Qui était plus sévère que la première instance. 16 mois de prison dont 8 avec sursis probatoire et la révocation de 3 mois de sursis. Ce qui fait 2 mois de plus que ce qui avait été initialement demandé.
A lire aussi :
Famille Réunionnaise refoulé de Rolex sur les Champs Elysées parce qu’ils ressemble à des Pauvres ?