le ministre comorien des Affaires étrangères comorien Dhoulkamal et sa femme sont accusés d’avoir reçu plus de 200 000 euros en prestations familiales et en revenu de solidarité active ces cinq dernières années.
Une situation qui fait rougir les Comores, alors qu’ils sont en plein bras de fer avec la France à propos des migrants à Mayotte : selon un rapport de la CAF de La Réunion, le ministre des Affaires étrangères des Comores, Dhoihir Dhoulkamal, et sa femme ont bénéficié d’allocations familiales et RSA pour un total estimé à 200 000 € sur les 5 dernières années.
Un salarié de la CAF a déclaré que c’était le plus gros cas de fraude qu’il ait jamais vu durant sa carrière. Et il ne rejette pas l’hypothèse d’une arnaque encore plus grande, puisque la prescription est de cinq ans ! La CAF n’a pas estimé utile de vérifier les années précédentes.
Sa femme vit à La réunion
La compagne du ministre des Affaires étrangères des Comores, vivant à La Réunion, n’a jamais fait de commentaires sur les revenus de son mari, élu au poste avant sa nomination au gouvernement en 2020. Elle a donc pu profiter des aides pour la scolarité, des primes de Noël et des allocations sociales durant plusieurs années. L’enquête judiciaire du tribunal de Saint-Denis achevée et la procureure Véronique Denizot déclare qu’elle envisageait des poursuites, bien qu’elles n’aient que peu de chance de réussir, étant donné que le ministre comorien a un immunité diplomatique.
La Caisse générale de la sécurité sociale a porté plainte contre Dhoihir Dhoulkamal, le ministre, soupçonné d’avoir abusé du système de la Complémentaire santé solidaire (CMU), un programme destiné à aider les ménages à faibles revenus à couvrir leurs frais de santé.
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