Tragédie au Mexique
Il y a eu au moins 40 morts et 28 blessés mardi dans un incendie dans un centre de détention à Ciudad Juarez au Mexique, à la frontière des États-Unis. C’est ce qu’ont indiqué les autorités.
C’est vraiment triste d’entendre ce genre de nouvelles. Les migrants ont payé le prix le plus élevé pour ce tragique évènement.
En premièrement, après le drame, l‘ONU a plaidé pour des moyens plus sûrs pour les migrants pour atteindre les Etats-Unis. Et l’ambassadeur américain au Mexique a fait pression pour qu’on « répare un système migratoire en panne » avec nos partenaires de la région.
Alors, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a affirmé que des migrants, qui croyaient être expulsés ou déplacés. Donc, ils ont déclenché le feu en brûlant des matelas afin de protester. Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a exhorté les pays de la région à s’occuper de façon juste et humaine des flux de population de plus en plus élevés dans les Amériques.
En suite, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a exigé une « enquête exhaustive » et s’est engagé à « poursuivre le travail avec les gouvernements des pays » de la région afin de « créer des chemins de migration plus sûrs, plus réguliers et plus structurés », selon le communiqué de son porte-parole Stéphane Dujarric.
Donc, l’ambassadeur des États-Unis au Mexique, Ken Salazar, a déclaré que « nous restons engagés à continuer de collaborer avec les gouvernements de la région et nos partenaires pour réparer ce système migratoire brisé« . Alors, il souligne l’importance de « s’attaquer aux causes profondes » de la migration – un « défi à l’échelle régionale« , selon lui – et non juste à ses conséquences.
Ces trois tragédies – au Texas en juin, dans le sud du Mexique en décembre 2021. Et celle-ci – sont un rappel des dangers auxquels font face les migrants. Alors, en particulier ceux qui sont pris en charge par des « trafiquants de personnes ». Il faut donc encourager une migration « légale » pour essayer de les protéger.
Le parquet général mexicain a révélé que, parmi les « migrants identifiés ». Il y avait 28 guatémaltèques, 13 honduriens, 12 vénézuéliens, 12 salvadoriens, un colombien, un équatorien. Sans mentionner s’ils étaient morts ou blessés, selon l’Institut des migrations.
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Tragédie au Mexique
Par contre, une nuit de lundi à mardi, peu avant minuit, un incendie sans précédent a démarré dans un centre de détention pour migrants. C’est ce qu’ont confirmé la gouverneure de l’Etat du Chihuahua María Eugenia Campos et d‘autres témoins.
Alors, une vidéo a circulé sur plusieurs médias et a été validée par les autorités qui ont « déploré » sa diffusion. Elle montrait l’origine de l’incendie. Derrière les barreaux, une fumée s’élève alors que l’un des hommes se met à taper contre une porte verrouillée. Un autre semble installer un matelas sur le sol, et ils reculent ensuite avec le reste des personnes.
Au premier plan, de l’autre côté de la cellule, on voit trois agents s’en aller, sans prêter assistance. Deux d’entre eux portaient l’uniforme, et ils ont tourné le dos et sont sortis de l’image. Les autorités de Juarez ont demandé aux migrants de s’arrêter d’offrir leurs services illégaux dans les rues, ces derniers jours.
Ils ont parlé fort.
Viangly, une Vénézuelienne, raconte que son mari, âgé de 27 ans. Il a été enlevé lors d’une rafle alors qu’il avait des papiers mexicains. Elle est en désaccord avec l’arrestation.
Une jeune femme, désespérée, hurlait en essayant de voir à l’intérieur d’une ambulance. Et il se plaignait que les responsables du centre ne laissaient rien transparaître. « Nous sommes des êtres humains, nous avons des émotions, on nous traite comme des chiens« .
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La ville frontalière de Ciudad Juarez, près d’El Paso (Texas), est là où des tonnes de migrants sans papiers tentent leur chance, espérant gagner les Etats-Unis et demander l’asile après un long voyage.
Depuis 2014, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a recensé pas moins de 7.661 morts ou disparus sur la route vers les États-Unis. Un chiffre qui fait froid dans le dos.
Joe Biden, le président américain, a instauré en février des règles plus strictes, exigeant que les migrants fassent leur demande depuis les pays de transit ou en ligne. Les nouvelles politiques des États-Unis impliquent d’expulser les gens plus fréquemment et de leur interdire de rentrer pour les cinq prochaines années.
Chaque mois, environ 200 000 personnes essaient de passer la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Les migrants veulent s’échapper de la pauvreté et de la violence dans leurs pays d’origine.
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