Une équipe composée de deux membres de l’OFAST et un autre du SRT guadeloupéen ont été mis sous le coup d’une enquête. Pour « blanchiment de capitaux dans le cadre d’une organisation ». Deux personnes ont été auditionnées par un juge d’instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris. Soupçonnées d’avoir été en lien avec une escroquerie aux prêts bancaires
Trois flics ont été mis sur le gril par l’IGPN, l’instance chargée de contrôler les forces de l’ordre.
Ces personnes ont été mises en examen par un magistrat spécialisé en matière financière, à la Cour pénale de Paris. Pour des soupçons d’être impliqués dans une arnaque relative aux crédits bancaires. Deux personnes ont été mises en examen le 18 et le 27 avril pour blanchiment en bande organisée. Et une autre le 21 avril pour faux et blanchiment d’une escroquerie commise en bande organisée.
Alors, Il y a deux employés de l’Office anti-stupéfiants (OFAST) et un membre du service de renseignement territorial (SRT) de la Guadeloupe qui font partie de l’équipe.
Quatre autres personnes ont été mises en examen. Michel S. est le principal suspect et il est actuellement en détention provisoire. Les six autres sont sous contrôle judiciaire par la justice.
Les trois flics sont aussi sous ce régime. Un autre membre de l’OFAST devrait se pointer le 25 mai pour une possible mise en examen devant un juge
En fait, Des soupçons de fraude bancaire ont été soulevés concernant Michel S. Qui aurait monté un système de faux entreprises pour obtenir des prêts bancaires illégalement. Alors, Les trois flics ont mis dans des tas de sociétés civiles immobilières avec Michel S. Puis, ils ont acheté ses parts pour beaucoup moins que leur prix réel. Les dommages s’élèvent à 10 millions d’euros. En raison des fonds qui ont été détournés et qui ont servi à l’achat d’immobilier.
Une escroquerie à l’encontre de trois banques a été découverte. La Caisse d’Épargne Île-de-France et la BRED ont remarqué des incohérences dans les demandes de prêts, et l’argent détourné serait servi à acheter des biens immobiliers.
Michel S., principal suspect dans l’affaire, aurait mis en place pas moins de 87 sociétés entre 2016 et 2019. Dont 31 SCI, en vue d’accumuler plus de 50 biens immobiliers d’une valeur totale de 5,5 millions d’euros. Selon une source de l’enquête qui a parlé au JDD le 8 mai 2023.
Enfin, L’enquête continue pour découvrir l’étendue de l’arnaque, ses ramifications et l’implication de chaque suspect. En particulier celle des employés des banques qui ont été lésées. On cherche à déterminer leur rôle exact dans l’affaire.
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