Ouverture d’une enquête à l’échelle mondiale sur une collusion illégale entre plusieurs grandes entreprises visant à limiter le prix d’achat de la vanille en provenance de Madagascar. La Commission de la Concurrence Suisse (COMCO) dirige les investigations, et des fouilles ont déjà eu lieu dans plusieurs entreprises européennes et américaines.
Les économistes malgaches soupçonnaient une collusion internationale pour acheter la vanille de Madagascar à un prix bien inférieur à sa valeur marchande. Leur intuition était motivée par l’écart inexpliqué entre les cours et le prix de vente des gousses produites sur l’île. Le gouvernement avait pris des mesures pour réguler le prix de vente de la vanille, mais l’export s’est avéré difficile. La raison ?
Bien que certaines de ces productions ne soient pas de la même qualité que les meilleures vanilles du monde, la perle verte du Nord de l’île Rouge est encore utilisée pour promouvoir des produits tels que des yaourts, des crèmes glacées, des biscuits et des gâteaux.
C’est surprenant pour un produit qui ne se vend pas !
Trois entreprises identifiées.
Trois groupes sont en ligne de mire. La première se trouve en Suisse, la seconde aux États-Unis et la troisième en Allemagne.
Midi-Madagascar a déclaré que la COMCO avait des indices selon lesquels plusieurs entreprises spécialisées dans la fabrication de parfums auraient enfreint les règles des cartels. Dans les affaires financières de cette ampleur, il est rare que la justice puisse établir la responsabilité de tous les auteurs de cette infraction grave.
Cela représente une perte considérable pour Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde, mais que dire des producteurs de vanille ? Ceux-ci travaillent toute leur vie pour récolter des gousses pour quelques ariary seulement, tandis que les personnes financièrement aisées réalisent de grosses bénéfices avec leur vanille…
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