Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims (Marne) est sous le choc après l’attaque au couteau qui a eu lieu ce lundi et qui a coûté la vie à une infirmière et laissé une autre toujours hospitalisée. Mais malgré cette situation dramatique, le ministre de la Santé promet de réunir un comité pour plus de sécurité pour les soignants.
• Les coups de couteau dans un vestiaire
L’agression a eu lieu un peu avant 13h30, lorsque l’agresseur, un homme de 59 ans, s’est présenté au service de l’unité de « médecine et santé au travail » du CHU de Reims et a violemment attaqué une secrétaire médicale et une infirmière à coup de couteau dans un vestiaire de l’hôpital. Après les faits, l’individu a tenté de prendre la fuite avant d’être arrêté par les agents de sûreté de l’hôpital, puis d’être interpellé par les services de police, qui s’étaient immédiatement rendus sur place.
• Une situation qui s’améliore
Le procureur a rapidement donné des renseignements sur les victimes et leur état de santé dans son communiqué. La secrétaire médicale de 56 ans a été hospitalisée sans que son pronostic vital ne soit engagé. La disparition tragique de l’infirmière de 37 ans a induit le procureur de la République de Reims, Mathieu Bourette, à requalifier les faits en assassinat et tentative d’assassinat. Le procureur a dit que l’homme était en garde à vue dès 13h40. C’est pas rien, ça !
• Le profil de l’assaillant
Le mis en cause, toujours en garde à vue, est un Rémois de 59 ans, qui « semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service » de « médecine et santé au travail », d’après le communiqué du procureur. D’après le parquet, le type qui a violemment agressé les deux femmes avait déjà fait l’objet d’une mise en examen à Châlons-en-Champagne pour des violences aggravées. Le mis en cause semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée.
• Le milieu hospitalier soutenu
Le personnel du centre hospitalier, dont certains membres ont dû secourir leurs propres collègues sur place, a reçu un soutien psychologique mis en place par la cellule d’urgence médico-psychologique sollicitée par l’hôpital et d’un accompagnement par l’association France victimes 51 pour « le reste de l’équipe médicale présente au moment de l’agression », a ajouté le parquet. Alors une équipe médicale largement soutenue pour le milieu médical. À commencer par le maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Arnaud Robinet qui a tenu à « exprimer sa profonde émotion suite à la terrible agression ».
• Réunion d’un comité pour plus de sécurité pour les soignants
Face à la colère grandissante, François Braun a annoncé qu’une réunion aurait lieu avant la fin de la semaine : « Je réunirai avant la fin de la semaine un comité avec toutes les parties prenantes, les syndicats, les professionnels, pour agir le plus vite possible, pour garantir le plus possible la sécurité des personnels soignants ». Une vision qui apporte de l’espoir aux médecins et aux personnes affectées par cette terrible tragédie.
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