Une infirmière décédée et une secrétaire médicale blessée lors d'une agression à l'hôpital de Reims – La Réunion TV

Il y a quelques jours, une terrible tragédie s’est produite dans un hôpital de la région. Malheureusement, un patient a fait une entrée fracassante dans l’hôpital et a ouvert le feu, tuant une infirmière et blessant une secrétaire médicale. Une tragédie qui nous rappelle que la sécurité des patients et du personnel est primordiale. Les forces de l’ordre sont arrivées et ont réussi à arrêter le tireur, mais pas avant qu’il ne fasse des dégâts. Cet incident nous rappelle à quel point le travail des infirmières et des secrétaires médicales est important, souvent difficile et parfois dangereux.

Même après cet affreux événement, nous sommes sûrs qu’on peut faire plus pour la sécurité des infirmiers et infirmières. Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé la mise en place d’un comité pour garantir plus de sécurité pour les soignants.

Les victimes ont été agressées par un homme de 59 ans ayant des antécédents psychiatriques. Toutefois, il n’avait pas de rendez-vous dans ce service. L’infirmière, Carène, âgée de 37 ans, est décédée des suites de ses blessures. Nos pensées vont à ses proches, à ses collègues ainsi qu’à toutes les équipes de l’hôpital endeuillées. La secrétaire médicale, âgée de 56 ans, est sortie du bloc opératoire mais son état reste critique.

On a pas tardé à mettre la main sur l’accusé, qui essayait de s’enfuir. En juin 2022, il a eu le droit à un non-lieu. Il y avait des soupçons qu’il ait fait des trucs de violence aggravée, mais ils n’ont pas pu le prouver. Tout ça, quoi.

Le ministre de la Santé a promis de réunir un comité avec toutes les parties prenantes pour garantir encore plus de sécurité pour les soignants. On est sûrs qu’on peut le faire ! Nous devons rester optimistes et croire en un avenir meilleur pour nos soignants.

La Fédération hospitalière de France (FHF) a souligné que cette agression s’inscrit dans un contexte plus général marqué, ces dernières années, par plusieurs faits de violence physique ou verbale dans les hôpitaux publics. Donc on est sûrs qu’il doit y avoir une façon de booster la sûreté des gens qui font des soins.

Enfin, nous sommes conscients que les soignants sont de plus en plus visés par des actes de violence. 37 % des professionnels de santé disent en avoir été victimes l’an dernier. Cette violence en milieu de santé est absolument intolérable. On est sûrs qu’on peut collaborer pour protéger les professionnels de santé.

En effet, si les incivilités sont fréquentes dans les hôpitaux, les agressions graves sur des personnels soignants dans les établissements de santé restent relativement rares. Nous devons garder espoir et travailler ensemble pour garantir la sécurité de nos soignants.

Attaques les plus graves dans des établissements psychiatriques

Il est important de noter que les attaques les plus graves ont eu lieu dans des établissements psychiatriques. Nous croyons fermement qu’on peut collaborer afin de veiller à la sûreté de nos professionnels de santé.

En avril 2002, ça a été un coup dur pour l’hôpital psychiatrique de Bron dans le Rhône : un jeune homme de 19 ans souffrant de schizophrénie a poignardé un infirmier, qui est décédé des suites de ses blessures. En 2004, un ancien patient schizophrène de 21 ans a tué une infirmière et une aide-soignante pendant leur service de nuit à l’hôpital psychiatrique de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Alors une tragédie qui a choqué toute la France. Toutefois, nous restons optimistes quant à la sécurité de nos soignants et nous croyons que nous pouvons travailler ensemble pour garantir leur sécurité.

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