Djayan Camatchy est en détention en attendant son procès en appel devant la cour d’assises. En mai 2019, il avait été accusé d’avoir tenté de tuer une de ses camarades de lycée en lui tendant une embuscade. Cette accusation avait été rejetée. Cependant, il avait été condamné à 7 ans de réclusion pour des actes de violence avec arme et préméditation. Ce mardi, la décision de placer ou non cette personne sous surveillance judiciaire avant une audience ultérieure était à l’ordre du jour.
Une lycéenne de Ste-Marie
Tout d’abord, en novembre 2022, Djayan Soubaya Camatchy a été innocenté de la charge d’avoir tenté d’assassiner une de ses camarades au lycée . La cour d’assises l’a déclaré non coupable.. Les arguments avancés par la défense ont convaincu le jury. Lesquels leur client avait menti pendant sa garde à vue. Poussé par le gendarme enquêteur à avouer des faits qu’il n’avait pas eu l’intention de commettre. Un tribunal a condamné le jeune homme à 7 années de réclusion pour des faits de violence aggravés par l’utilisation d’une arme et pour avoir agi avec préméditation. En plus haut niveau de peine encourue.
Le parquet général a immédiatement fait appel de la décision de la cour. Qui avait requis une peine de 20 ans de réclusion. Le Saint-Marien, âgé de 21 ans aujourd’hui, sera de nouveau jaugé l’année prochaine. Et risque la perpétuité en cas de condamnation.
Cette semaine, Djayan Soubaya s’est présenté devant la chambre de l’instruction, dans l’espoir d’être autorisé à attendre la prochaine audience en liberté. Apparemment encore plus amaigri que l’année dernière, il s’est présenté devant la cour. Ensuite, Vêtu d’une chemise bleue claire et ayant le crâne rasé, le jeune homme âgé d’une vingtaine d’années, au look d’élève studieux, a demandé à s’exprimer après que ses avocats, Me Jean-Pierre Gautier et Me Marie Briot, ont de nouveau fait preuve d’habileté et de perspicacité pour le défendre.
Elle fait des efforts chaque jour pour progresser.
Comme à son habitude, l’étudiant a développé ses motivations dans un discours qui a été trop long et qui a probablement laissé les juges perplexes quant à sa personnalité. Le jeune mis en cause a élaboré sur le fait que sa solitude avait contribué à son geste et qu’il s’efforçait de se rapprocher des autres pendant sa détention. Celui qui a réussi son baccalauréat depuis sa cellule et qui est à présent en licence a déclaré que ses projets à court terme étaient d’étudier et de se soigner. Alors, à partir de septembre 2023, il n’aura plus la possibilité de suivre des cours à l’université d’Aix-en-Provence. Où il étudie actuellement à distance, sauf s’il opte pour un enseignement en ligne. Cette nouvelle pourrait mettre un terme à ses perspectives d’avenir.
Une lycéenne de Ste-Marie
Pas de risques ni de maladies.
Par contre, la représentante de la société a souligné le risque de récidive malgré les promesses du détenu. Même si la jeune fille. Qui selon son avocate est « très traumatisée et qui lutte chaque jour pour avancer », réside en métropole. Nathalie Leclerch a souligné le danger de la pression qu’elle a subie. Djayan Soubaya a exprimé ses regrets, lui-même ayant été victime d’un acte criminel en prison. Et a réalisé à quel point elle avait dû souffrir. Le parquet général a déclaré qu’il était impossible que vous retourniez habiter chez vos parents à Sainte-Marie. Je n’ai pas eu accès à internet depuis 3 ans et demi et je ne me sens pas en manque. » Donc l’accusé, accusé d’avoir cherché des informations sur les faits. Il a déclaré que sa liberté de mouvement pourrait être restreinte dans le cadre de ses obligations judiciaires.
En effet, en défense de leur client, les avocats ont mis en évidence le diagnostic des spécialistes. Qui n’ont pas décelé chez le lycéen de dangers ou de troubles particuliers. Le décrivant comme « un adolescent perdu et un peu détaché de la réalité ».
Les magistrats se sont donnés jusqu’au 21 février prochain pour y réfléchir.
Une lycéenne de Ste-Marie