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Horreur à Saint-Leu : Un agent municipal agresse sexuellement sa fille

Un homme de Saint-Leu, qui était parti depuis des années, a repris contact avec sa fille de douze ans. Malheureusement, les retrouvailles ne se sont pas déroulées comme prévu. La fillette a été agressée par son père, qui a été condamné à un an de prison avec sursis.

Hier, Jean* un habitant de Saint-Leu était au tribunal, et il a fait ce qu’il avait fait pendant la vie de sa fille Laura* : rien du tout. 6 ans s’étaient écoulés sans aucune nouvelle de lui avant qu’il ne réapparaisse lorsqu’elle avait 12 ans.

Après avoir discuté, le trentenaire a invité sa fille à passer le week-end chez lui. Il n’avait pas hésité à jouer sur sa culpabilité et c’est ainsi que le soir de novembre 2019, Laura s’est retrouvée à dormir chez son père.

Après avoir dîné, Jean demanda à sa fille d’aller se coucher avec lui. Une fois dans le lit, il la caressa, puis essaya de l’embrasser. L’adolescente attendit donc patiemment qu’il s’endorme avant de prévenir sa mère qui, malheureusement, ne répondit pas. Elle envoya alors des SMS un peu confus à sa tante qui comprit qu’il se tramait quelque chose et vint la récupérer vers minuit.

Le silence de sa mère

Le jour d’après, Laura raconte à sa maman ce qui s’était passé, mais sa maman, ayant enduré ce genre d’abus dans son enfance, préfère ne pas en parler. Malgré tout, Laura reste forte et ose se confier à un membre du personnel de son école, qui prend les choses en main et signale les faits.

La défenseure de la jeune fille, Me Aurélie Marie Hoareau, a déclaré avec tristesse qu’il s’agissait d’un « dossier qui fait de la peine pour la victime ». Cette dernière a grandi sans son père et lorsqu’il a repris contact avec elle, c’était pour la harceler sexuellement. Elle a eu le courage de dénoncer ses actes malgré le déni de sa mère, et c’est pourquoi elle a demandé 3 000 € de dédommagement pour le préjudice moral.

La procureure insiste sur le fait qu’il est important de protéger les enfants des désirs sexuels des adultes, et souligne que le lien paternel est un facteur aggravant. C’est pourquoi elle a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis.

Le tribunal a décidé de condamner lui à un an de prison avec sursis et 3000 euros de dédommagement pour la victime.

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