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État des lieux de l'opération Wuambushu: Que se passe-t-il à Mayotte?

Depuis la fin du mois de mai, l’État mène une opération visant à éradiquer les habitats insalubres, à combattre la délinquance et à expulser les migrants illégaux à Mayotte.

Au Mayotte, de nombreux bidonvilles sont visés par des arrêtés de la préfecture qui prévoient leur destruction. Ces « décasages » font partie d’une vaste opération de l’État français, appellée « Wuambushu ». Elle a pour but notamment de lutter contre l’habitat insalubre. Après les tensions avec les Comores, d’où proviennent la plupart des migrants que la France veut expulser du département, et les procès qui ont suivi, où en est-on de l’opération « Wuambushu » ?

Qu’est-ce que l’opération Wuambushu?

Fin mai, l’Etat a lancé une opération en Mahorais qui vise à réduire l’habitat insalubre, combattre la délinquance et expulser les migrants en situation irrégulière, en majorité originaires des Comores. Des associations la dénoncent comme « brutale », « anti-pauvres » et violant les droits des migrants, mais elle est soutenue par les élus et de nombreux Mahorais.

Le 22 mai, des engins de chantiers ont démarré à démolir 162 habitations à Talus 2. C’est l’ un des plus grands bidonvilles de Koungou, dans la zone française de l’océan Indien. Thierry Suquet, le préfet de Mayotte, a annoncé que la prochaine destruction était programmée « pour le début de juin ».

Quelles sont les dernières actualités à Mayotte ?

Alors que le mois de juin commence, de nouvelles destructions de logements insalubres se sont mises en branle à Mayotte. Lundi dernier, des opérations de « décasage » ont été organisées dans un petit village du nord-est de ce département français de l’océan Indien où des migrants illégaux, pour la majorité originaires des Comores voisines, vivent.

Le général Olivier Capelle, qui commande la gendarmerie de Mayotte, s’est retrouvé à l’entrée du site de Barakani, dans la commune de Koungou, pour vérifier que les habitants avaient bien évacué les lieux. Il souhaitait s’assurer qu’il n’y avait aucun problème et aucune rébellion. Ensuite, les habitations de fortune ont été démolies.

Au petit matin, ce lundi, 80 gendarmes ont été déployés sur place. La préfecture a fourni les informations selon lesquelles le quartier informel était composé de 80 cases en tôle, mais à présent, il ne reste plus que 10 cabanes à détruire. De plus, la préfecture a pris sept arrêtés supplémentaires pour démolir d’autres quartiers informels, notamment à Petite-Terre et à Hamouro.

Alors, était-ce vraiment la justice qui a fait pencher la balance ?

La justice administrative à Mayotte a tranché, le 9 juin : la destruction du quartier informel Barakani à Koungou était inévitable. Une famille s’y était opposée, mais leur recours a été rejeté.

Après l’audience du 5 juin, Me Marjane Ghaem, l’avocat spécialisé en droits des étrangers de la famille, a déclaré. «Ils ont demandé l’annulation de l’arrêté, car ils n’ont pas de solution de relogement ou de logement d’urgence. La seule option qui leur a été proposée était un logement Coalia de 50 m² qui n’est pas adapté à leur situation pour une période de 6 mois dans le centre d’hébergement d’urgence et d’insertion du sud de Mamoudzou.»

Le tribunal administratif de Mayotte a tranché en rejetant l’argument des requérants. Les solutions de relogement, qui concernaient toutes les familles et qui leur avaient été clairement expliquées, n’ont pas été acceptées.

Toujours plus de 400 policiers et gendarmes restent sur l’île, selon le préfet Thierry Suquet. Quatre escadrons de gendarmes et la CRS8 mis en place pour remplacer ceux qui sont partis.

Psylvia Dewas a déclaré que pour les travaux à Barakani, il fallait « tout déblayer avant de s’attaquer aux cases restantes ». Une cinquantaine d’ouvriers sont mobilisés pour le chantier et ce dernier devrait se poursuivre jusqu’à mercredi.

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