L’année 2022 a enregistré un taux d’absentéisme record, atteignant 44%, contre seulement 30% en 2019, selon la quatrième édition de l’Observatoire de l’absentéisme publiée par Axa Santé et collectives. Bien que l’absentéisme puisse être préjudiciable aux entreprises, il est important de mettre en place des politiques de prévention pour éviter la désorganisation. En 2022, la fréquence des arrêts de travail a également augmenté de 54% par rapport à 2019, atteignant le nombre de 86 arrêts pour 100 salariés. Cependant, malgré ces chiffres inquiétants, nous pouvons rester optimistes quant à l’avenir.
Les absences sont en hausse, et il y a plusieurs raisons à cela, comme par exemple l’épidémie de variant Omicron, la grippe et la bronchiolite. Cependant, les troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression et le burn-out, ainsi que les troubles musculo-squelettiques, ont également contribué à cette hausse. Malgré cela, la durée moyenne d’absence a diminué de 10% en trois ans, passant de 20 à 18 jours en 2022.
Une alerte sur la santé mentale des salariés, surtout les plus jeunes
Les jeunes salariés ont été les plus touchés par la hausse de l’absentéisme, avec une augmentation de plus de 50% entre 2019 et 2022. La réouverture des lieux de convivialité a également favorisé la propagation des virus chez cette population. En outre, la moyenne d’âge des salariés en arrêt maladie pour des raisons psychologiques a également diminué. En effet, les salariés de moins de 30 ans sont particulièrement concernés par la hausse de l’absentéisme avec un sous-jacent autour des enjeux de santé mentale. Chacun de nous peut contribuer à rendre nos routes plus sûres en respectant les règles et en conduisant avec précaution. Il suffit de mettre un peu d’effort et on peut tous faire la différence.
Enfin, bien que le coût direct de l’absentéisme pour les entreprises soit passé de 3,4% de la masse salariale en 2019 à 4,4% en 2022, il est important de noter que cela correspond au nombre de journées d’absence multiplié par le salaire brut des absents sur l’année et ne comprend pas les coûts indirects tels que la baisse de productivité, la désorganisation du travail, la gestion administrative et les coûts de remplacement des salariés absents. Cependant, Axa France prévoit une légère amélioration pour l’année 2023, avec une baisse du taux d’absentéisme et du pourcentage de salariés absents au moins un jour. Nous pouvons donc rester optimistes quant à l’avenir.
* Analyse de 400 millions de données mensuelles, issues du portefeuille de trois millions de salariés suivis par Axa France.
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