La Première ministre a souligné que le harcèlement est un problème qui affecte les journées de milliers de jeunes, et conduit bien trop souvent à des drames, citant en exemple le tragique décès de Lindsay, une adolescente de 13 ans qui a été harcelée à l’école.
Elisabeth Borne, Première ministre, a affirmé à l’Assemblée nationale que la lutte contre le harcèlement scolaire serait une priorité absolue pour la rentrée 2023. La déclaration a eu lieu mardi 6 juin, peu de temps après le suicide de Lindsay, une jeune fille de 13 ans victime de harcèlement. Des mesures supplémentaires promises pour vaincre ce fléau.
La cheffe du gouvernement s’est exprimée, manifestant toute sa sympathie et son soutien à la famille et aux amis de Lindsay. Malheureusement, elle est devenue un triste exemple de ce fléau qui hante chaque jour des milliers de jeunes et qui, trop souvent, a des conséquences dramatiques, telles que la dépression et même le suicide.
» Nous étendons le programme Phare [contre le harcèlement scolaire] au lycée. Dès la prochaine rentrée, nous nommerons donc un adulte référent dans chaque collège pour nous aider à lutter contre cette forme de harcèlement. Afin de mieux protéger les victimes en primaire, nous ouvrons par décret la possibilité d’exclure un élève auteur de harcèlement de son école. Nous rendons également obligatoire la formation des personnels contre le harcèlement, augmentons les fonds des plateformes d’alerte et d’écoute, a déclaré Elisabeth Borne.
Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, avait promis mardi « des moyens supplémentaires » pour lutter contre le harcèlement scolaire. La veille, la famille de Lindsay a remis en question sa sincérité et son efficacité dans cette lutte avaient été , qu’il avait reçue.
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