Jean-Fred Cazambo : Le second tireur présumé enfin arrêté

Jean-Fred Cazambo a été pris pour cible et a reçu plusieurs coups de feu devant une boîte de nuit de l’Ouest. Deux armes différentes – un fusil et une arme de poing – ont été utilisées par ses agresseurs. Un des suspects a été capturé samedi, mais l’autre a pris la fuite avant de finalement se rendre dimanche sous la pression des autorités. Il est maintenant emprisonné à la maison d’arrêt de Domenjod, avec ses complices.

Lundi, Brice H., a été incarcéré dans la prison de Domenjod avec les frères C. et un complice. Ils ont tous été mis en examen pour le meurtre de Jean-Fred Cazambo. C’est un Saint-Andréen qui était en rivalité pour des raisons non encore connues. Deux jours plus tôt, le suspect présumé du second tireur qui a abattu Cazambo était masqué avec Dylan et Jordan C. à bord d’une 206.

Le 23 mars, des malfaiteurs armés et cagoulés ont passé des heures devant une boite de nuit en quête de Jean-Fred Cazambo. Une fois qu’il a été repéré, un jeune homme a ainsi suivi ses mouvements pour informer le trio. Plus tard, le suspect était amené à la gendarmerie et a fini par reconnaître sa responsabilité dans la mission meurtrière.

Des menaces de mort ont amené ces personnes à se présenter à la gendarmerie.

Après 4 heures, le père de famille mourait touché par 5 coups de feu, dont 4 l’ont tué. La 206 grise des suspects a filé et a été retrouvée plus tard incendiée. En rentrant chez eux, les frères C. se sont rendus à la gendarmerie pour se présenter comme des victimes des menaces de mort de Jean-Fred Cazambo. Ils y ont été entendus comme témoins, et interpellés avant que sa mort ne soit annoncée et qu’ils soient mis en garde à vue, et considérés comme les principaux suspects de l’affaire.

Finalement, le frère qui avait fait le voyage depuis l’autre côté de la ville n’a pas été arrêté. La taupe, qui avait peur des représailles, avait fait appel à la police pour le ramener chez lui. Alors que le Saint-Andréen venait juste d’atteindre sa majorité, il a confessé les faits à l’audition. Une centaine de messages le liaient aux frères C, ce soir-là. Mais ces messages avaient disparu du téléphone du suspect. Or, c’est pourraient être très utiles pour continuer l’enquête et découvrir d’autres complices impliqués dans ce meurtre.

Qui est le coupable ? Existe-t-il d’autres complices ?

Parce qu’il y semble qu’il y ait eu des complicités pour s’approvisionner en armes. Il y a trois jours de cela, un Dionysien a été arrêté avec sa compagne à Deux Canons, dans une voiture qui contenait un fusil à pompe et des matériaux qui pourraient être liés à un meurtre. Les forces de l’ordre, qui étaient particulièrement vigilantes après l’assassinat de Brice Henriette survenu à Saint-André quelques jours auparavant, ont considéré cet événement très sérieusement. Le suspect, Antoine B., âgé d’une vingtaine d’années, aurait alors mentionné que l’arme, la cagoule et le ruban adhésif de type Chatterton avaient été commandés par des individus.

Lundi, le suspect a été placé en détention après avoir été inculpé la semaine dernière pour association de malfaiteurs. Les enquêtes menées par un juge d’instruction de Saint-Denis vont donc tenter de découvrir comment Jean-Fred Cazambo est mort. Les personnes impliquées se connaissaient bien, comme l’illustrent les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Elles avaient toutes une mauvaise réputation devant la justice.

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