Les soignants sans vaccination attendent le feu vert de la Haute Autorité pour reprendre le travail. – La Réunion TV

Le personnel sociomédical non vacciné contre le Covid-19 ne peut plus travailler depuis le mois de septembre 2021.

La HAS a fait entendre sa voix pour la première fois le lundi 20 février 2023 pour mettre fin à l’obligation de vaccination des soignants. Des services de consultation en ligne sont disponibles pour les professionnels de santé.

Alors que le décompte des votes de cette consultation s’achève ce vendredi 3 mars à La Réunion, Force ouvrière santé et CFDT santé sociaux sont pour la réintégration de ces professionnels. La France fait partie des rares pays européens où le personnel médical non vacciné n’a pas encore repris ses fonctions.

La Haute Autorité se penche sur le sujet de la Covid-19 et de la nécessité de conserver l’obligation vaccinale, compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique et des connaissances médicales et scientifiques.

Selon David Belda, porte-parole du syndicat Force ouvrière santé, il était temps de relancer le débat et de trouver un meilleur moyen de gérer la situation.

Ceux qui veulent aider leur prochain en exerçant ce métier méritent de reprendre le travail. Le port du masque n’est plus obligatoire, mais fortement recommandé. Les services de soins et de réanimation ne sont plus surchargés. Maintenant que la crise est derrière nous, il est essentiel que les soignants retournent à leur poste et puissent prendre soin des patients, a-t-il ajouté.

Selon Jean-Marc Velia de la CFDT santé sociaux, « la reprise de nos collègues est primordiale dans la fonction publique hospitalière, car nous avons besoin de tout le monde ».

À l’origine, l’obligation de vaccination pour les membres du personnel médical n’était qu’une suggestion. Aujourd’hui, un membre du personnel non vacciné est toujours un fonctionnaire. Donc cette période de suspension ne peut pas être éternelle. Le représentant syndical souligne la nécessité pour l’État de prendre une décision et d’exprimer une opinion.

Classement sans suite.

Les soignants suspendus qui opèrent dans le secteur public bénéficient d’un statut distinct. Leur licenciement n’ayant pas eu lieu, ils ont pu continuer à occuper leurs postes.

Si votre contrat de travail dans le secteur privé n’est pas renouvelé, vous serez mis à pied. Dans la fonction publique, Jean-Marc Velia explique que les agents sont toujours des fonctionnaires, mais ils n’ont pas le droit de travailler et ne sont pas rémunérés.

Les commissions administratives paritaires sont des organes consultatifs qui interviennent dans chaque établissement hospitalier et département afin de se pencher sur la situation professionnelle des membres du personnel.

Ces instances prennent des décisions en cas de fautes, erreurs ou incidents. Selon le représentant CFDT, il existe “plusieurs degrés de décision, tels que les mises à pied avec ou sans salaire, le redéploiement, le changement d’hôpital, la suspension de 6 mois ou encore la radiation des cadres”.

En ce qui concerne les professionnels de santé non vaccinés, aucune autorité gouvernementale n’a encore pris de décision concernant leur situation.

L’État a imposé ces suspensions, bien que le vaccin ne fasse pas partie de la liste des vaccins obligatoires pour la profession et Il n’y a pas de problème grave ni de défaut détecté.

David Belda déclare que les vaccins ne sont pas encore obligatoires pour les soignants, et qu’il ne pense pas que la situation changera, Malgré les contradictions qui ont surgi à cause de la crise, nous devons continuer à avancer.

Une épreuve pour les professionnels de santé.

Le vaccin n’étant pas obligatoire, les soignants étant en attente d’être réintégrés et la décision ne relevant pas des administrations hospitalières, la situation est très compliquée pour les agents affectés. Selon Jean-Marc Velia, nous constatons aujourd’hui une augmentation du nombre de personnes endettées et qui souffrent de dépression.

David Belda parle également de la situation des salariés non vaccinés. Jetez un coup d’œil.

Jean-Marc Velia explique que la pandémie ne nous a pas laissé le temps de réfléchir. « Nous étions en pleine crise et nous devions prendre soin de la population en toute sécurité. C’est pourquoi nous avons mis en place une injonction vaccinale. » Il explique que une grande partie du personnel s’est vaccinée sous la pression financière, tandis que d’autres sont restés fermes sur leur refus.

David Belda souligne l’obligation pesante. Il a souligné qu’en l’absence de vaccination, on ne pouvait plus travailler et on risquait de perdre son salaire.

Le représentant syndical se demande maintenant si le personnel soignant doit « suivre l’avis scientifique ou opter pour le côté humain ». Il pense qu’il ne devrait pas y avoir d’exclusion des soignants qui ont reçu une formation et qui ont une connaissance approfondie.

Il serait injuste pour Jean-Marc Velia de ne pas offrir un nouveau contrat aux remplaçants une fois que le personnel sera de retour, ce sont ceux qui ont assuré le service durant la suspension qui devront reprendre leurs fonctions. Le représentant CFDT a déclaré qu’il n’y avait pas de place pour l’opposition entre les vaccinés et les non-vaccinés et qu’il était essentiel que l’hôpital reçoive le soutien de tous ses soignants, qui ont travaillé dur pendant deux ans pour assurer le remplacement et prendre en charge les tâches.

La Haute autorité de santé rendra ses conclusions fin mars concernant le retour des soignants non-vaccinés, après avoir analysé les réponses obtenues à travers une consultation en ligne.

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