Les gendarmes ont effectué des pleins de contrôles de rues ce week-end. Parmi les délits découverts, la conduite à risque et sans juste motif d’un ambulancier a surpris. Une faute professionnelle qui mérite le carton rouge pour ce professionnel, et qui lui fait perdre son permis.
Salut, les gens. Samedi après-midi, les motards de Saint-Benoît ont contrôlé un ambulancier sur la RN3 qui roulait à 135 km/h alors que la limite de vitesse autorisée était de 80 km/h. Ce pro était en train de transporter un patient sans urgence, ce qui veut dire sans une intervention médicale du SAMU974. Et donc, on lui a retiré son permis de conduire tout de suite.
Les gendarmes nous rappellent que ceux qui roulent pour des raisons d’intérêt général sont prioritaires, à condition de le signaler par l’utilisation d’un avertisseur sonore et d’avoir une mission urgente. On parle alors de services de police, de gendarmerie, de douanes, de pompiers, des véhicules d’intervention des unités mobiles hospitalières (SAMU et SMUR), des voitures dédiées au transport de détenus et tout autre véhicule encadré par la police ou la gendarmerie.
Les Ambulances, des véhicules au service de l’humanité
Une ambulance privée peut allumer ses feux bleus et son «tri-ton» pour bénéficier d’un passage rapide et facile, de même que les associations médicales SOS médecins, le transport de produits sanguins et organes humains, et les véhicules d’intervention des services gérants les routes.
Une ambulance privée peut devenir un véhicule prioritaire si le SAMU en a besoin, et c’est là qu’elle peut allumer ses « 2 tons ». Donc, oui, cette ambulance est d’intérêt général.
Des points de contrôle se trouvaient un peu partout sur l’île. Durant la nuit de samedi à dimanche, les motards de la brigade motorisée de Saint-Paul ont mis en place un dispositif de contrôle de la vitesse et de recherche des infractions liées à l’alcool et au trafic sur la RD6 montée de Plateau Caillou entre 23 heures et 3 heures. Alors on a relevé 7 violations, dont 4 pour excès de vitesse et 3 pour conduite sous l’influence de substances.
Comment les compagnies de transport en commun pourraient améliorer leur service
Ce dimanche, la brigade motorisée de Saint-Benoît, avec l’aide de la DEAL Transports, a mené un contrôle des véhicules de transport de personnes sur la RN2 à Sainte-Anne entre 8h30 et 11h30. On a contrôlé 11 bus, et 7 d’entre eux ont été verbalisés et 2 mis à l’arrêt. On a relevé 15 délits, dont un éthylotest anti-démarrage débridé, des violations des règles de temps de conduite, de repos et de conduite sans carte de conducteur.
Des résultats surprenants du bilan de la sécurité routière ce week-end
On a réalisé 14 services, 147 infractions et 20 rétentions de permis. Le nombre de cas d’alcoolémie était de sept, celui de conduite sous stupéfiants était de quinze, et quant aux immobilisations et fourrières, c’était quarante au total, dont vingt fourrières.
7 défauts d’assurance, 3 défauts de permis, conduite sous suspension/annulation, 16 excès de vitesse avec interception, 9 non-ports de ceinture, 13 usages de téléphone/distracteurs et 14 non-respects de priorité.
On compte sept cas de non-port de casque et d’équipement, six défauts de plaque ou plaque non conforme, cinq véhicules avec des vitres teintées, dix-sept nuisances sonores, sept défauts de contrôle technique, deux cas de non-mutation de carte grise et quatre stationnements gênants.
On a relevé pas moins de 14 infractions à la coordination des transports, ainsi qu’un seul éthylotest anti-démarrage déplombé.
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