Nicolas Jeanneté, un conseiller municipal centriste à Paris, est sous le coup d’accusations d’avoir détenu et vendu des drogues de synthèse lors de fêtes « chemsex ». Sa mise en garde à vue a été prolongée suite à la découverte de contenu pédopornographie sur son ordinateur.
Il s’agit de Nicolas Jeanneté, conseiller municipal et élu centriste de Paris. Il est déjà en garde à vue pour trafic de drogue et blanchiment et maintenant on lui suspecte de détenir des centaines d’images pédopornographie, d’après Le Parisien.
Les investigations informatiques effectuées sur l’ordinateur de l’élu ont mis en lumière des photos à caractère pédopornographique. Suite à cela, la garde à vue a été donc étendue pour incriminer l’accusé sur les chefs d’accusations de « détention d’images de mineurs montrant un caractère pornographique » et de « consultation régulière d’un service en ligne donnant accès à des photos ou représentations pornographiques de mineurs ».
En effet, la raison de l’arrestation de Nicolas Jeanneté est le soupçon de son implication dans un commerce illicite de drogues lors des soirées « chemsex » qui ont fait la une des journaux lors de l’affaire Palmade. Une enquête en août 2022 aurait révélé que Jeanneté se faisait livrer des produits de synthèse, comme de la 3MMC, à son domicile. C’est ce qu’a rapporté Le Parisien.
Nicolas Jeanneté était très vocal sur les réseaux sociaux sur les dangers des drogues, et plus particulièrement sur cette nouvelle drogue, le 3MMC, qui est présente dans les soirées et le Chemsex. Il a ainsi révélé les « effets dévastateurs » que ces drogues peuvent avoir.
Lors du dernier Conseil de Paris, j’ai mis en garde contre les conséquences dévastatrices de cette nouvelle drogue 3MMC qu’on trouve dans les soirées et le Chemsex. Déjà 9 overdoses ? J’ai alors exigé des permanences gratuites et anonymes avec des addictologues et un soutien psychologique.
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