L’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé qu’il allait être arrêté et a ainsi demandé à ses partisans de manifester leur soutien le mardi 21 mars 2023. Il a récemment fait son grand retour sur les réseaux sociaux vendredi dernier.
En effet, Donald Trump a annoncé samedi sur son réseau social Truth Social qu’il serait « arrêté » mardi. Et il a encouragé à se manifester. Il fait référence à une « fuite » des procureurs du district de Manhattan. ceci concernant une accusation pour un paiement en 2016. visant à acheter le silence d’une actrice pornographique avec laquelle il aurait eu une liaison. Trump a écrit en lettres majuscules : « Le candidat du parti républicain loin devant et ancien président des Etats-Unis d’Amérique va être arrêté mardi prochain ! MANIFESTEZ, reprenez notre nation ! »
On entend depuis quelques jours des tas de rumeurs sur un possible procès pénal de Donald Trump, pas vrai ? Un grand jury serait derrière cette affaire et le procureur de Manhattan Alvin Bragg aurait la main sur le dossier. Si ça se confirme, ce sera alors une première pour un ancien président américain.
Un de ses avocats, Joseph Tacopina, a dit à des journalistes que si son client était accusé, il se présenterait devant la justice de New-York.
Une transaction de 130 000 $
L’ancien président républicain et candidat à la présidentielle de 2024,est visé dans plusieurs affaires judiciaires. Il pourrait bientôt être inculpé à New York à cause d’un paiement de 130 000 dollars à Stormy Daniels . En effet, Michael Cohen, l’ex-avocat personnel de Donald Trump et devenu un de ses adversaires, a déjà témoigné devant le grand jury dans cette enquête concernant un accord de confidentialité avec la vraie identité de Stephanie Clifford.
Les procureurs de New York se sont penchés donc sur le paiement de 130 000 dollars effectué en 2016 par Michael Cohen à une actrice X pour qu’elle se taise au sujet d’une relation supposée entre elle et Donald Trump. Cohen, ancien proche du milliardaire républicain, a déjà été aussi condamné pour cette affaire.
Donald Trump était persuadé que Joe Biden lui avait « volé » son élection de 2020. Avant le 6 janvier 2021, il avait donc encouragé ses partisans à se mobiliser. Cela contribuait à l’escalade de la crise politique qui a culminé avec l’assaut des soutiens de Trump contre le Capitole. Le 19 décembre 2020, Trump avait lancé un tweet appelant à une « grosse manifestation » à Washington le 6 janvier. Il s’était ensuite fait bannir. Et le même jour, lors d’un discours, il avait invité ses partisans à « se battre comme des diables ».
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