Un couple de Dordogne a remporté une somme de 500 000 euros à l’EuroMillions en 2014. Des membres de leur famille résidant en Haute-Garonne ont tenté de les voler. Ils ont été condamnés ce lundi 13 février.
Le tribunal de Périgueux (Dordogne) a jugé un couple de cinquantenaires, habitants de la Haute-Garonne, coupable d’avoir abusé d’une personne vulnérable. Il est reproché aux accusés d’avoir abusé des 513 000 euros gagnés à l’EuroMillions, en 2014. Par l’oncle et la tante d’un des prévenus. Les victimes de cette escroquerie souffrent de handicap visuel et physique.
En fait, il y a 9 ans, un couple âgé de 59 et 61 ans, de Dordogne, a remporté le jackpot d’EuroMillions. Selon leur avocat, ils étaient surpris par leur gain considérable. La nièce et son mari – directeur d’une banque – qui vivent en Haute-Garonne ont été contactés. Ils ont suggéré de garder le silence : « Ne dites rien à l’autre partie de la famille, nous arrivons bientôt ».
Partage inégal
Le couple de banquiers souhaite ensuite faire part à la Française des Jeux de leur victoire. A l’aide du ticket de jeu de leur oncle et tante, et qu’ils désirent partager leurs gains.
Un couple de Dordogne, qui avait coché les bons numéros, remporte 63 000 euros. Un autre couple de Haute-Garonne, quant à lui, s’enrichit de 450 000 euros en s’engageant à bâtir une maison pour l’oncle et la tante. Si toutefois la maison devenait le patrimoine de la nièce. En ce temps-là, le couple de Dordogne était locataire et devait payer 700 euros chaque mois pour y vivre.
La nièce et le banquier ont déclaré qu’ils faisaient « preuve de bonté » en aidant le couple de gagnants à recevoir leurs « allocations et indemnités sociales ».
Un montant de 518 000 euros en guise de dédommagement.
En 2020, le couple de Dordogne se voit expulsé de la maison des Haut-Garonnais. Les deux sexagénaires déposent alors une plainte, accusant la nièce et son conjoint d’avoir utilisé leur argent pour rembourser leurs dettes et acheter deux appartements à Toulouse.
Par conséquent, la justice a infligé une amende de 518 000 euros et 10 000 euros pour abus de faiblesse à ces escrocs. Ainsi, leur maison et l’un des deux appartements à Toulouse sont maintenant saisis.
