Vendredi soir, il y a eu encore des incendies de meubles urbains et des lancers de projectiles par des émeutiers.
Une nouvelle nuit de violence a éclaté à La Réunion cette nuit. Des incendies de poubelles et de palettes de bois. Ces manifestations se sont produits dans les mêmes villes que la veille.
Des forces de l’ordre se sont donc présentées sur la rue Roger Payet, traversant le Chaudron, l’avenue Raymond Verges qui longe la zone d’aménagement concerté 1 du Port, et, pour finir, le long du boulevard Bank à Saint-Pierre. Des conducteurs ont même essuyé des jets de cailloux sur leur véhicule à cause de cet axe routier du sud.
Au centre-ville, alors qu’on attendait une nuit encore mouvementée entre les manifestants et les forces de l’ordre, un incendie s’est déclenché dans le parking souterrain d’un immeuble de la Sodiac, un peu avant 20 heures. Les habitants de l’immeuble ont été alors précautionneusement évacués.
Des gens insouciants à Saint-Paul ont mis le feu aux broussailles en face du lycée Saint-Paul IV
C’était une action qui aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus sérieuses.
Au Port, les jeunes ont aussi reproduit les phénomènes des villes métropolitaines. Ils ont utilisé de mortiers d’artifice, comme s’ils tentaient de copier ce qu’ils voyaient.
Les forces de l’ordre ont essayé de se frayer un chemin le long de l’avenue, progressant lentement à proximité des véhicules de la Compagnie départementale d’intervention. Ces unités sont spécialisées pour gérer les situations d’agressions urbaines.
Au quartier Isis à Saint-Benoît, une auto garée a été victime d’un incendie criminel. C’est à Bras Fusil que ça s’est produit.
La mort de Nahel, après avoir été touché par l’arme de service d’un fonctionnaire de police à Nanterre, a eu pour effet l’embrasement des quartiers de plusieurs villes de France et maintenant à La Réunion. Depuis deux jours, le mobilier urbain ou les voitures sont ainsi dégradés en réponse à ces évènements.
Au Port, les gars de la CDI continuent leur progression sur l’avenue Raymond Vergès, qui ressemble à ce qu’elle était la nuit précédente.
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